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"Jimmy Somerville, rebelle queer de la pop anglaise",entre musique et activisme

  • Photo du rédacteur: GRANDJANIN Annie
    GRANDJANIN Annie
  • 10 nov.
  • 2 min de lecture

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Ce passionnant documentaire (l'un des rares concernant Jimmy Somerville) réalisé par Olivier Simonnet à partir d'archives et de nombreux témoignages, revient sur l'itinéraire du gamin d'une banlieue ouvrière de Glasgow qui, après son arrivée à Londres en 1979 et la sortie du single "Smalltown Boy" deviendra une véritable icône dans les années 80. Tout d'abord avec le groupe The Bronski Beat, puis avec The Communards (clin d'oeil aux insurgés de la Commune) et enfin en solo. Avec son physique d'éternel adolescent (on l'a parfois comparé chez nous au personnage de Tintin), sa voix de haute-contre et ses musiques hypnotiques, Somerville a débarqué telle une météorite sur la planète new wave.

Le film met également l'accent sur son engagement dans la communauté gay dont il fut l'un des plus actifs défenseurs. On le verra régulièrement en tête des manifestations pour la défense des droits des minorités durant les années Thatcher.

Sur la pochette de l'album "The Age of Consent", figure d'ailleurs le triangle rose (en hommage aux homosexuels déportés durant a seconde guerre mondiale) qui deviendra également le symbole d'Act-Up. Une association créée dans un appartement dont on apprend que Jimmy payait le loyer.

Parmi les témoignages, on retiendra notamment les interventions teintées d'un humour très british de Richard Coles, son ancien partenaire des Communards, devenu pasteur anglican (aujourd'hui à la retraite), écrivain et animateur sur la BBC. "J'étais celui qu'on ne voyait pas" confie ce dernier en souriant. On ne reconnaissait que Jimmy".

Interrogé sur son homosexualité, à une époque où, comme le rappelle le directeur de London Records, il était recommandé aux artistes de rester discrets, Somerville répond: "ce sont les médias qui en font tout un plat !". L'une de ses rares interviews car il n'était pas très friand de l'exercice.

Présentes dans le film, deux des musiciennes du groupe The Communards racontent des anecdotes à la fois drôles et touchantes sur leur vie en tournée.

Dans la foulée de la diffusion de ce documentaire, le 14 novembre prochain à 22h45, sur Arte, il ne faut pas rater la réédition, le 5 décembre, de l'album "Dare To Love" (London Records/Because Music), proposé en double vinyle ou double CD avec des titres comme "Heartbeat", "Hurt So Good", "Safe In These Arms"... entièrement remastérisés et des faces B inédites.

Annie Grandjanin



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