top of page

Vincha: "J'aime la chanson qui se raconte"

  • Photo du rédacteur: GRANDJANIN Annie
    GRANDJANIN Annie
  • il y a 13 minutes
  • 3 min de lecture

(c) Aurélie Sauffier
(c) Aurélie Sauffier

Depuis ses premiers albums enregistrés il y a une dizaine d'années ("Si si la famille" et "Qui dit mieux ?") il a également prêté sa plume à Ben Mazué, Grand Corps Malade, Jérémy Frérot et Olivia Ruiz. Un rappeur amoureux de la chanson (à moins que ce ne soit l'inverse !) qui s'est imposé comme auteur, compositeur dans le paysage musical français.

"J'ai très peu de souvenirs des choses. Les noms, les lieux, les souvenirs s'effacent et souvent je dois demander aux autres de me les rappeler..." confie Vincent Brion, dit Vincha en marge du projet "Le temps n'existe pas". Premier opus sorti sur son label Escapades, il l'a imaginé comme un dialogue enregistré au coin du piano, dans lequel de "Blackout", "Allez danse", "Ce bazar"... des artistes comme Clou, Igit, Zaza Fournier, Gauvain Sers ou Laurent Lamarca racontent leurs souvenirs. Tandis que lui remonte le fil de sa propre histoire avec"Les dimanches à Romainville", "Paris 18" ou "Le piano de Cesson".


-Cet album est teinté d'une certaine nostalgie, non ?

Il y a forcément quelque chose de nostalgique quand on évoque des souvenirs. Mais il n'y a pas de tristesse. J'ai laissé à chaque artiste la liberté de raconter ce qu'il souhaitait.

-Comment avez-vous travaillé avec eux ?

J'avais déjà enregistré le piano. La base, c'était de proposer un projet dont j'apporterais la première et la dernière pierre. Certains ont écrit sur le chemin du studio, d'autres sur place ou chez eux pour évoquer leurs propres souvenirs. A l'origine, je voulais d'ailleurs appeler l'album "Confidences".

-Vous l'avez finalement baptisé "Le temps n'existe pas". Pourtant vous aviez écrit une chanson intitulée "30 ans" ?

C'et vrai que cela pouvait passer pour un premier bilan. Quand on écrit des chansons, il faut chercher ce que cela évoque pour soi et pour les autres. J'aime la chanson qui se raconte comme "En cloque" de Renaud.


(c) Bastien Burger
(c) Bastien Burger

-"Le piano de Cesson" évoque la maison des jeunes où vous avez fait vos premières gammes ?

Le piano sur lequel j'ai appris à jouer était en effet à MJC de Cesson. C'est aussi là que j'ai composé mes premières mélodies. J'y ai découvert le plaisir de créer.

-D'où l'envie d'avoir votre propre label ?

C'est une nouvelle aventure dont je ne sais pas encore où elle va me conduire ! L'idée est aussi de sortir d'autres projets. Pour moi, c'est un espace de liberté, une boîte à outils. C'est assez grisant mais cela fait aussi appel à des compétences que je ne maîtrise pas encore. Par exemple, je n'aime pas trop soute la partie administrative. On râle souvent sur les labels, mais ils permettent de se concentrer sur l'artistique.

-Dans l'album "Si si la famille", vous évoquiez votre mère avec émotion ?

C'est un classique car les mamans sont souvent glorifiées dans le rap. Moi, je suis quelqu'un de gentil. On prend souvent au premier degré certains propos tenus par des rappeurs mais il faut aussi leur accorder le droit de fiction.

-Vous avez dit dans une interview: "Je ne veux pas rêver ma vie" ?

Je suis un rappeur qui écoute ses rêves, mais j'ai besoin qu'ils soient atteignables...

Propos recueillis par Annie Grandjanin


-Album "Le temps n'existe pas" (label Escapades), disponible depuis le 10 octobre 2025.



Commentaires


CONTACTEZ-MOI

Merci pour votre prise de contact !

  • Grey Facebook Icon

© 2023 by The New Frontier. Proudly created with Wix.com

bottom of page